Thứ Tư, 3 tháng 8, 2011

Mikael Gwilhom - Article

Natif de Plouray en Morbihan, en pays Pourlet où il est né il y a près de soixante ans, Michel Guillaume est venu, il y a une dizaine d’années, ouvrir un bureau de représentation pour le compte de la société Vitalac en Asie.Cette entreprise bretonne est connue et réputée pour son expertise internationale en matière de nutrition animale et plus particulièrement en matière de nutrition des porcs et des poissons. Michel a établi la société Vitalac dans de nombreux pays d’Asie : Thaïlande, Corée, Taiwan, Philippines et Vietnam. Plus de cinq mille tonnes d’additifs nutritionnels complexes de haute qualité et spécificité sont vendues annuellement par son équipe dans les pays d’Asie. Tous ces produits sont fabriqués et importés de l’usine située à Carnoët, en Cornouaille costarmoricaine. Avant de venir travailler au Vietnam, Michel Guillaume a travaillé en Grande-Bretagne, en Irlande et en Afrique du Sud entre les années 1979 et 2000. Professeur bénévole intervenant à l’université de Nong Lam – Saïgon, il partage son expérience de la nutrition des animaux auprès d’étudiants en Master. 
UNE DYNAMIQUE CULTURELLE

Quand il reste quelques heures de loisir au nouveau Président, il les passe à faire de la musique traditionnelle celtique et vietnamienne avec son groupe "Lang du". Ayant gagné une certaine célébrité et notoriété au Vietnam, le groupe Lang du a été invité à participer au Festival Interceltique de Lorient 2011 consacré aux diasporas celtiques.
C’est avec Jakez Le Fol, Benoît Jonet et Trinh Quang Thanh, qu’il a créé l’association KBBV, (Kevredigezh Bretoned Bro-Vietnam), l’association des Bretons au Vietnam. Statutairement déclarée sous loi française 1901, KBBV est domiciliée à Locarn. Tous les ans, l’association organise avec succès au Vietnam la fête de la Saint Yves (Gouel Breizh – Gouel Sant Erwan –Fête de la Bretagne) qui associe manifestatuions culturelles et stands économiques dans l’optique de la synergie "Economie et Culture". L’année dernière, près de 700 personnes ont pris part aux festivités !
Bretonnant de naissance Michel n’en reste pas moins modeste en déclarant qu’il n’a pas étudié le breton littéraire, mais il fut quand même à la bonne école :
"J’ai appris le breton auprès de mes parents, de mes grands-parents et d’une vieille tante qui ne parlait que le breton. Souvent de ce fait, je mélange le breton Pourlet et le breton Fisel. Militant culturel depuis les années 70, j’ai pris part à de nombreux combats pour la reconnaissance de l’identité bretonne".